LA JOURNÉE: Après une nuit à l’abri, le petit-déjeuner servit par Michel est à la hauteur du personnage. Super. Deux oranges pour la route en sus.
Les vraies difficultés commencent après les 13 kilomètres que nous avons courus et parcourus hier soir.
Petit-Cap
St-Maurice-de-l’Echouerie
Chaque village côtier est atteint après une longue descente suivie bien évidemment d’une montée d’un à deux kilomètres en rapport avec la descente effectuée pour atteindre le village. C’est le cas pour Rivière-au Renard (12%), Petit-Cap, St-Maurice-de l’Echouerie, Pointe-Jaune et l’Anse-à-Valleau. En sortant du village (nous avons alors effectué une quarantaine de kilomètres), la RN-132 quitte le littoral pour entrer dans la forêt. Le relief quoique tourmenté y est un peu moins exigeant sur une vingtaine de kilomètres.
Alors que le soleil nous a accompagné toute la matinée, une brume épaisse surgit du fleuve St-Laurent. Elle stagne sur l’eau sans pratiquement entrer dans la forêt. Cela a tout de même pour effet de rafraîchir l’atmosphère. Les grosses bosses reprennent à St-Yvon, Cloridorme, Pointe-à-la-Frégate (arrêt casse-croûte), Petite-Vallée et nous jetons notre dévolu sur un motel à l’entrée de Grande-Vallée. 88 km effectués mais des kilomètres de qualité.
Brume sur le St-Laurent
Il est 14h30, nous pourrions continuer mais l’expérience d’hier est encore dans nos mémoires.
Petite anecdote: Au restaurant du motel nous souhaitons nous rafraîchir en prenant une bière. La législation du Canada oblige de consommer du solide pour avoir le droit de prendre une boisson alcoolisée dans les restaurants. Comparaison simpliste, en France on dit « un veau qui tète ne mange pas … »
Tous les villages de la Rive-Nord de la Gaspésie vivent de la pêche à la morue, au maquereau, crabes et homards. Rivière-au-Renard est considéré comme la « capitale des pêches » au Québec.