La journée : Avant l’étape de vélo, ce matin départ à 8h00 afin de prendre le train de l’extrême « la Nariz Del Diablo ». Du trajet initial de 460 km entre Quito et Guayaquil, il ne reste qu’un tronçon de 15 km entre Sibambe et Alausi. Sa construction entre 1873 et 1913 a coûté 2500 morts (la malaria, la fièvre jaune et la dynamite). Un ingénieux système ferroviaire de marche avant et de marche arrière tout en zigzag permet au train de se hisser jusqu’au plus haut plateau mais surtout permet d’éviter une paroi vertigineuse presque verticale. La pente moyenne est de 5,6%. La dénomination Nariz El Diablo est due à sa construction des plus périlleuse comportant les nombreux accidents mortels ayant jalonné son parcours. Le train escalade fièrement la montagne à pic et demeure l’un des trajets les plus impressionnants du monde.
De retour de ce court voyage en train seul quatre cyclos partent en vélo pour faire l’étape. Le reste du groupe nous prétextons un fort vent de face pour rester dans le véhicule d’accompagnement. Après un col à 3360 mètres d’altitude la route suit la ligne du chemin de fer Quito/Guayaquil qui est en voie de réhabilitation. Nous retrouvons alors les cultures de quinoa et les cuys (cobayes) en train de mijoter en bord de route.
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